Liberté, j'écris ton nom
Que les hommes gardent le nom de leur père et les femmes celui du leur (ou, dans de rares cas, de leur mère). C’est le principe que le Code civil continuera de proclamer même après la nouvelle révision des dispositions concernant le nom des mariés. Même si l’on s’apprête à démultiplier les possibilités, l’immutabilité devrait – ce n’est de loin pas le cas – être la règle. Autrement dit: chacun son nom, et les enfants seront bien gardés. Enfants auxquels il faudra d’ailleurs bien transmettre un nom, reste à savoir lequel. Potentielle source de tensions au sein du couple, cette question n’aurait en fait pas tant d’importance, selon les psychologues: ce n’est pas le nom choisi qui compte, mais la liberté du choix.