Ce lecteur répond à la lettre de Monsieur Edouard Coquoz publiée dans l’Echo Magazine no 5 du 1er février intitulée «Violence préoccupante».
La Suisse fait face à une augmentation constante de citoyens, et même des jeunes, qui se procurent des armes malgré les contrôles. Notre police est efficace, et le taux d’élucidation de brigandages est extrêmement élevé dans notre pays. De nombreuses armureries de Suisse romande ont été victimes de braquages commis dans les années 2000; ces cas ont été résolus et les coupables arrêtés. D’autres enquêtes sont toujours ouvertes et il faudra attendre plusieurs années avant de pouvoir les résoudre. Dans les années 1980, avant la transformation de l’Europe, nous luttions contre une délinquance locale parfois très violente. Souvenez-vous de la bande à Fasel. Aujourd’hui, nous devons faire face à des gangs internationaux. Par ailleurs, avec le conflit entre l’Ukraine et la Russie et les tensions croissantes entre le Kosovo et la Serbie, nous avons affaire à des groupes disposant d’un réseau mondial qui sont passés maîtres dans l’art du recel et de la revente de biens volés grâce à une nouvelle mobilité en Europe par l’ouverture des frontières. Parallèlement, cela a permis la connexion des bases de données entre les polices suisse et européennes. Malgré ce progrès, la modification des structures étatiques fait parfois perdre un temps fou aux enquêteurs.