Ce lecteur s’interroge sur la multiplication des armes et du mal dans le monde.

Les Suisses achètent de plus en plus d’armes dans les foires aux armes pour assurer leur propre sécurité. La Suisse vit de ce commerce florissant en livrant des armes à des pays souvent instables. Comment voulez-vous contrôler les livraisons quand la corruption s’affiche partout ou que des groupements aveugles se livrent à des actions criminelles? Les marchands d’armes sont-ils vraiment conscients de leurs fatales décisions? Les attentats, les crimes et les délits de toutes sortes se multiplient partout dans le monde. Avons-nous songé que ces méfaits sont l’aboutissement logique du mal, de toutes les turpitudes humaines que nous avons trop facilement tolérées, auxquelles nous prenons part? Après tout s’il y a, dans la vie, des choses d’une profonde mélancolie, il est des instants où l’on oublie tout pour se baigner dans un bonheur factice et passager. L’arme a remplacé le hochet, qui était le stimulant de la vie. Et quand il a été brisé, mieux vaut ne pas pleurer puisqu’il fut pour nous tous une joie éphémère vers laquelle nous reviendrons toujours.