La révolution permanente
L’Echo illustré des premières décennies était connu pour sa couleur sépia. La rédaction, conduite par Jean Dupont, va passer progressivement à la quadrichromie dans les années 1979-1980. Le passage total à la «quadri» est franchi en 1996, grâce à l’arrivée massive de l’informatique et de l’électronique dans chaque phase de fabrication. Ses vingt dernières années ont surtout été marquées par la présence d’Albert Longchamp, père jésuite, connu pour la qualité de ses éditoriaux, qui dirigera la rédaction de 1985 à 2003, avant de laisser son poste à Bernard Litzler qui transmettra le flambeau le 1er décembre 2009 à son confrère Patrice Favre, journaliste pendant 20 ans au quotidien « La Liberté », qui, à son tour, cède sa place à Aude Pidoux, le 1er juillet 2019.
Des mains de fer dans des gants de velours
Sous la direction générale d’Aurelio Casagrande jusqu’en 1984, puis sous celle de Gérard Plader jusqu’au 31 décembre 2019 et aujourd’hui sous la direction de Dominique-Anne Puenzieux, la gestion et le marketing ont été repris en main et la maquette s’est modernisée. L’Echo illustré, devenu L’Echo Illustré Magazine à partir de 1991, puis ECHO magazine en 1997, s’est doté de divers instruments pour élargir son audience et améliorer sa qualité, notamment d’un centre d’appels informatisé et d’un service prépresse.
Un journal indépendant à l’écoute de ses lectrices et de ses lecteurs
Les voyages de lecteurs furent un agréable moyen de «fédérer» les lecteurs. Aujourd’hui, la vente par correspondance et la publicité apportent un appoint indispensable à l’indépendance du journal. A chaque époque, ECHO magazine a su s’adapter, être à l’écoute, ouvrir des horizons tout en demeurant la référence en matière de magazine chrétien et culturel pour la famille.