Ce lecteur réagit à la lettre de Monsieur Maurice Burnier sur la multiplication des armes et du mal dans le monde, lettre parue dans l’Echo Magazine no 4 du 25 janvier.

C’est la première fois que j’entends que la vente d’armes à feu serait en augmentation en Suisse. Sincèrement, je n’en vois pas la raison, ce marché étant de plus en plus contrôlé. Avant de vendre des armes à des pays qui ne sont pas en guerre, la Suisse doit être en mesure d’assurer sa propre défense, ce qu’aucune personne raisonnable ne saurait contester. Comme on ne saurait contester le fait que la suppression des armes ne mettra jamais fin à la violence, car celle-ci est au cœur de l’homme et nulle part ailleurs. La violence ambiante est hautement préoccupante. Nous ne pouvons y être insensibles, mais il est inutile de nous tourner vers les fabricants de couteaux ou de kalachnikovs. Le message chrétien est universel avant d’être catholique et il est la seule bonne réponse à la violence. Notamment au Moyen-Orient, où elle s’amplifie avec des messages religieux extrémistes des deux côtés, les Palestiniens chrétiens étant pris entre les deux camps. Reconnaissons aussi que Rome ne fut pas exemplaire lors de l’Inquisition et des guerres de religion.