Ce lecteur s’interroge sur un monde en dérive qui a besoin que se lèvent des hommes capables d’œuvrer pour le bien de tous.
Diogène était un célèbre philosophe athénien du 3e siècle avant Jésus-Christ. Ecologiste avant l’heure, dédaigneux des convenances, il vivait pauvrement dans un tonneau. «Ote-toi de mon soleil!», telle est la réponse qu’il fit à Alexandre le Grand, un de ses admirateurs qui était venu le rencontrer en lui promettant de lui donner la moitié de son royaume. Il a inspiré de nombreux artistes dont Raphaël dans une des œuvres les plus importantes de la cité du Vatican, L’Ecole d’Athènes, immense fresque qui se trouve dans la chambre de la Signature au sein des musées du Vatican. Dans le décor somptueux d’une basilique, une cinquantaine de philosophes et de savants célèbres de l’Antiquité sont réunis. Isolé au centre d’un grand escalier, totalement absent de ce qui se passe, Diogène, à demi vêtu est allongé pour ne pas dire vautré aux pieds d’Aristote. Parmi les nombreux épisodes de sa vie, on raconte qu’il se promenait sous le soleil d’Athènes une lanterne allumée à la main, prétextant qu’il cherchait un homme. Ne pensez-vous pas que, dans notre monde en dérive, il serait d’une grande utilité que de nouveaux leaders puissent se lever sur les terres d’URSS, des Etats-Unis, d’Iran et en de nombreux autres pays, une lanterne à la main pour trouver des hommes, des chefs d’Etat compétents et honnêtes sachant œuvrer pour le bien commun?