Cette lectrice revient sur l’entretien publié dans l’Echo Magazine n°10 du 7 mars sous le titre «Les mots et l’envie manquent».
C’est avec beaucoup d’intérêt que j’ai lu l’interview de Marie Pedroni qui se préoccupe de la pauvreté du vocabulaire des adolescents qui ne comprennent pas le sens de certains mots rencontrés dans leurs lectures. Dans ma pratique de rattrapage scolaire au niveau primaire, j’ai toujours fait très attention de vérifier que l’enfant comprenne le sens des mots que ce soit dans l’énoncé d’un problème de maths ou dans une lecture. J’ai gardé le souvenir d’une petite fille qui n’avait pas pu répondre correctement, dans une épreuve cantonale genevoise, à la question: «Les Jeux olympiques sont-ils un phénomène ou un événement?», car elle ne connaissait pas le sens des deux mots. Que faire? J’ai reçu le témoignage d’une maman qui avait repris les anciens livres de mots de son enfance et qui en avait fait apprendre à sa fille régulièrement, une dizaine à la fois, et qui a reçu les remerciements de sa fille, aujourd’hui jeune adulte en formation professionnelle, qui peut s’appuyer sur de bonnes connaissances en vocabulaire et une bonne orthographe.