Ce lecteur revient sur l’article intitulé «Le lieu où l’on bâtit des ponts» paru dans l’Echo Magazine no 29 du 20 juillet.

Ce titre évoque une époque fébrile où des habitants vivaient, sur les bords de la libre Sarine, l’éternelle question des ponts pour animer leur vie économique et agiter leurs concitoyens. Par des événements précipités, une hâte impatiente s’était mise au service de solutions lentes à éclore, mais combien promptes en leur réalisation. Des voies nouvelles s’étaient ouvertes afin que l’on puisse franchir la vallée au fond de laquelle cette capricieuse rivière offrait ses méandres. Sans doute ces merveilleux ouvrages modifiaient-ils le paysage; mais leur réalisation allait être un puissant trait d’union entre les deux rives. Le génie de Fribourg, la capitale, leva la vague de scepticisme de la population à l’endroit de leur utilité. Ainsi, cette troublante crainte apaisa les riverains: ces ponts aboutiraient au résultat espéré sans accident, sans mort d’homme ni ruine. La Providence bénissait leurs efforts, sa protection s’étendait sur leurs bâtisseurs. Et les âmes pieuses redisaient souvent ce verset du psaume: «Le Seigneur est le soutien de ceux qui mettent en lui leur espérance».