Ce lecteur revient sur la guerre israélo-palestinienne.
Lorsque l’on voit le désarroi de la population palestinienne de la bande de Gaza, victime de bombardements aveugles faisant un grand nombre de victimes, dont beaucoup d’enfants, fuyant vers un refuge aléatoire dans le sud, il est permis de se poser quelques questions sur le bien-fondé de la poursuite de cette guerre dont le but inavoué est la conquête et la colonisation de nouveaux territoires par la terreur. Certes, il y a eu cet acte barbare du 7 octobre que les juifs invoquent sans cesse, approuvant, paradoxalement, la réponse donnée par une barbarie plus féroce encore. L’homme fort du régime israélien déclarait récemment, citant l’Ecclésiaste (3,8): «Il y a un temps pour la guerre et un temps pour la paix», ajoutant avec froideur: «Maintenant c’est le temps de la guerre». Quelle honte! La Bible que ce personnage invoque comme cela l’arrange dit aussi dans ses commandements: «Tu ne voleras pas» et «Tu ne tueras pas». En poursuivant ses actes génocidaires, Israël aura atteint un but: provoquer la réprobation, voire la haine, de la majeure partie du monde. J’ai apprécié la pertinence du courrier d’une lectrice publié dans l’Echo Magazine no 47 du 23 novembre. Je me permets d’en reproduire une partie où elle cite un extrait de l’allocution d’Anouar el-Sadate devant la Knesset. Il y déclarait notamment: «Le premier fait est qu’il ne peut y avoir de bonheur pour quiconque au prix du malheur d’autrui». Les va-t-en-guerre et de tous ordres pourraient s’en inspirer! Et au final, Israël, s’il veut survivre, devra s’accommoder d’une cohabitation harmonieuse avec ses voisins. Benyamin Netanyahou, pour qui la Bible n’a pas de secrets, pourrait consulter Romains 2, 5-16: «Par ton entêtement et ton refus de changer, tu te prépares un châtiment d’autant plus grand pour le jour où se manifesteront la colère et le juste jugement de Dieu». Merci à l’Echo Magazine pour la variété et la richesse de son contenu.