Ce lecteur s’exprime sur l’article intitulé «prévenir l’homophobie à l’école» publié dans l’Echo Magazine no 23 du 8 juin.
Je me permets de revenir sur le sujet de l’homosexualité, abordé dans le dernier courrier des lecteurs. Elle a toujours existé. N’étant pas une maladie psychologique, comme on l’a longtemps cru, reconnaissons qu’elle est souvent source de souffrance pour les personnes concernées. On pourrait du reste la considérer actuellement comme un marqueur de tolérance. La situation homosexuelle a bien évolué chez nous, et c’est heureux. Beaucoup parmi les personnes homosexuelles ont fait ou feront un salutaire coming out même si elles resteront discriminées longtemps encore. Il faut dire aussi que l’excès de visibilité de certaines d’entre elles, touchant à l’exhibitionnisme, est à juste titre très mal perçu et ne peut que les desservir. Quant à dire oui au changement d’identité sexuelle à loisir, sujet complexe, je pense que l’on se doit d’être réaliste et prudent. Si cela concerne un développement non abouti des organes sexuels, ce qui n’est pas si rare, la décision pourrait dépendre de deux avis médicaux allant dans le même sens en restant à l’écoute du patient ou de la patiente. En cas de normalité physique, cette possibilité chirurgicale semble devoir être écartée au vu des mauvaises expériences déjà faites.