Ce lecteur revient sur la colonne de l’abbé Vincent Lafargue publiée dans l’Echo Magazine no 23 du 8 juin intitulée «Quand adorer?».
Il a cinq ans. Dernière chance de le retrouver: à l’église, derrière l’autel. Il est là, sur un escabeau, la tête appuyée contre le tabernacle. «Il est là, il me parle, je lui parle!» Ce garçon, canonisé le 9 décembre 1962, est Pierre-Julien Eymard, apôtre de l’eucharistie (1811-1858). En paroisse à Genève, un garçon de 6 ans a été pour moi la réplique du petit Pierre-Julien. Privilège de la communion précoce, il était l’image d’un ange parmi nous. Après une année, la famille nous a quittés. Pierre-Julien Eymard, de La Mure, en Isère, a tout donné de sa vie au service de l’eucharistie. Dans un cri de foi profonde, il a créé pour l’adoration la Congrégation des Servantes et celle des Religieux du Saint-Sacrement, dont je suis membre. Et chaque jour, je découvre un peu plus l’immense trésor qu’il portait en son cœur: Christ est là, tous à lui!