90 ans, quel bel anniversaire! Bravo! J’ai 103 ans et l’Echo Magazine me passionne toujours, depuis le premier numéro.
90 ans, quel bel anniversaire! Bravo! J’ai 103 ans et l’Echo Magazine me passionne toujours, depuis le premier numéro.
Eternel Echo Magazine,
Depuis bientôt 60 ans, chaque semaine, je t’attends.
Une réponse à la lettre de lecteur sur Jean Paul II publiée dans l’Echo Magazine n°22 du 28 mai.
Une réaction à un article TV publié dans l’Echo Magazine n°19 du 7 mai.
Ce lecteur questionne certaines des affirmations de Marcel Durrer (Echo Magazine n°21 du 21 mai)
Très cher Echo Magazine,
Tout d’abord, permets-moi de te féliciter pour ton bel âge et de te souhaiter une encore longue, longue et foisonnante vie!
Je ne sais plus exactement quand j’ai commencé à te lire, mais je me souviens qu’il m’a fallu du temps pour te découvrir. C’est probablement par une recherche sur internet que je t’ai rencontré. A l’époque, après avoir été abonnée à d’autres revues (françaises telles que Panorama et Le Nouvel Observateur, puis suisse comme l’Hebdo), insatisfaite au bout de quelques mois, je cherchais autre chose. Une revue de préférence suisse, avec des articles de fond, bien écrits, assumés, une revue avec une vraie honnêteté, une couleur originale, variée, un esprit différent, ouvert,... et empreinte d’une forme de spiritualité. Etait-ce beaucoup demander?
«Si je me suis abonné il y a plusieurs années déjà à l’Echo, c’est parce que j’y ai trouvé le respect de valeurs traditionnelles – que je qualifierais d’intangibles – se démarquant d’une correction politique dont se drapent beaucoup d’autres médias.»
«Dans les années 1930, c’est avec impatience que nous attendions l’Echo – pour lire la page de Tintin. Un peu plus tard, c’était moi qui, aidée par une petite soeur, distribuais chaque samedi l’Echo dans notre village. L’Echo faisait partie de la famille! »
«Abonné depuis 1974 et même bien avant par le biais de mes parents, j’ai suivi tous les tourments et l’heureuse évolution de l’Echo depuis fort longtemps. Vous avez su avec tact, finesse et intelligence non pas surfer sur les vagues passagères de la facilité, du tout-venant et du prêt-à-porter, mais empoigner et creuser les multiples enjeux de nos sociétés; ceci dans un souci d’objectivité, un esprit d’ouverture et de pluralité d’opinions. Je salue surtout la richesse, la variété de vos sujets qui traduisent la complexité de notre monde et les sources diverses de notre humanité commune.»
« Il m’arrive assez souvent de lire presque complètement votre magazine. J’apprécie beaucoup la diversité de ses articles et surtout le fait qu’il ne tombe jamais dans le sensationnel.»
«Mariage à l’église paroissiale. Le curé, le Père Henri Comina, nous offre comme cadeau un abonnement à l’Echo. C’est ainsi que recommence une nouvelle famille avec un nouvel Echo Magazine.
Son rédacteur en chef de l’époque, le Père Albert Longchamp, organise la promotion de son hebdomadaire avec un concours et un grand prix à la clef. La chance tombe sur notre petite famille et nous pouvons organiser un voyage. Ce sera l’île de Samos, la patrie de Pythagore, une excursion à Ephèse sur les pas de saint Paul, une autre excursion à Patmos sur les pas de saint Jean. Une révélation et un souvenir lumineux. Mais ce qui est aussi important pour nous c’est que l’Echo accompagne les croyants dans un monde purement matérialiste. »
«Je dois être fan, car je n’ai aucune critique négative à faire. J’apprécie la diversité et me concentre parfois sur certains articles de fond. D’autres fois, ce sont les critiques cinéma et les sudokus qui m’occupent!
Il y a de la recherche dans l’Echo, des sujets souvent intéressants, dans l’air du temps ou originaux. Je ne me lasse pas depuis toutes ces années. Parfois je le parcours, d’autres fois je le lis presque entièrement. Je le partage avec mon fils de 27 ans et ma maman de 82 ans, apparemment il touche toutes les générations. J’apprécie qu’il soit varié, indépendant, bienveillant la plupart du temps (et sachant néanmoins se positionner) et religieux, mais accessible à tous. Il ne croule pas sous la pub, ne nous harcèle pas avec l’actualité, juste ce qu’il faut.»
« J’ai devant moi l’édition spéciale des 90 ans de l’Echo Magazine et, à y réfléchir un peu, je crois bien en avoir lu tous les numéros depuis les débuts de sa parution, de la première page à la dernière page.
J’avais en effet sept ans en 1930 quand ma maman a réussi bien difficilement à réunir les sous pour permettre à toute notre nombreuse famille de lire l’Echo. Pour elle, c’était le seul illustré qu’on pouvait sans crainte laisser sur la table familiale à la vue de tous, particulièrement des enfants. Quel plaisir nous avions quand l’Echo arrivait, et plus encore à partir de l’apparition de Tintin et Milou... Grands souvenirs! Depuis ce temps-là, j’ai été abonné sans interruption, profitant avec un plaisir renouvelé chaque semaine de votre journal, un bien vieux, et tout bien considéré, un bien important compagnon de vie!»
Il est australien, protestant, et il parle romanche! Ian Green, qui s’est établi à Nyon après une vie tissée de voyages, est un lecteur atypique. Il inaugure, en cette année anniversaire, une série de portraits de nos lecteurs et abonnés. «Je suis né à Adélaïde il y a septante ans d’une mère au foyer et d’un père ouvrier méthodiste – mais j’ai été baptisé anglican et j’ai fréquenté une école baptiste. A 22 ans, je suis parti au Canada pour voir le monde. A Halifax, j’ai fait une maîtrise en histoire, un domaine qui me passionne. Mes pieds me démangeaient », commence de sa voix douce Ian Green qui me reçoit chez lui.
A Conthey, à un coup d’accélérateur de Sion (VS), vit Paul Morand. Abonné de longue date et lecteur attentif de l’Echo Magazine, l’ancien journaliste sportif évoque le passé, sa rencontre avec Fausto Coppi et... ses projets d’avenir, à 94 ans.
«La première chose que je lis, c’est la tribune des lecteurs. Mon cousin d’Epalinges, Jeannot Ducret, avec qui j’ai travaillé aux Télécoms, y publie régulièrement des lettres. Quand c’est le cas, je me précipite sur mon téléphone. On se lance alors dans des débats sur le célibat des prêtres, la pédophilie dans l’Eglise et d’autres sujets graves et passionnants»: assis dans sa chaise, sans laquelle il ne peut se déplacer depuis une dizaine d’années, Paul Morand raconte avec passion, de sa maison de Conthey, tout proche de Sion, le rapport très particulier – affectif – qu’il entretien avec l’Echo Magazine.
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