Adoration perpétuelle

Ce lecteur s’interroge sur la colonne «Une question à la foi» publiée dans l’Echo Magazine no 23 du 8 juin intitulée «Quand adorer?».

Cette chronique mérite des nuances et un complément apologétique du laïc que je suis. Cette colonne sur un sujet aussi essentiel de notre foi m’a laissé bien perplexe et m’a attristé. D’abord, le lien qui a été fait entre le moment de l’adoration et l’eucharistie («avant ou après + contresens») est d’une affligeante banalité spirituelle. Où sont vos priorités? Avec de telles assertions, peut-on encore parler d’adoration perpétuelle? Or le pape Jean Paul II, avant de la mettre en place, avait demandé au peuple de Dieu (dans l’encyclique Redemptoris hominis, du 4 mars 1979) de faire en sorte que Jésus soit aimé dans le saint sacrement. Il a donné l’exemple à la basilique Saint-Pierre de Rome dès le 2 décembre 1981. Comment un prêtre peut-il affirmer vis-à-vis des adorateurs qu’«adorer à l’extérieur de nous-mêmes celui que nous venons d’accueillir dans nos entrailles frôle la schizophrénie?». Certes, votre conclusion est un peu plus positive, heureusement. J’ajoute la mienne sur l’adoration. Lorsqu’une personne va devant le saint sacrement, elle représente toute l’humanité. Toute l’humanité est bénie et enrichie à cause de la foi de cette personne. La valeur de l’adoration se mesure à l’amour que Jésus a pour chacun au saint sacrement. Je termine par quelques paroles de saint Pierre-Julien Eymard, cet apôtre passionné de la Fête-Dieu et de l’adoration: «Cette fête est la nôtre, adorateurs (+ celle des sociétés et Congrégations du très saint sacrement)… C’est la plus grande fête de l’Eglise… C’est le seul jour qui soit consacré à honorer uniquement sa Personne adorable, sa présence vivante parmi nous…». 

Aloys Jordan, Evionnaz (VS)

 

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