Ce lecteur évoque l’article intitulé «Nous sommes malades de notre temps libre» publié dans l’Echo Magazine no 21 du 25 mai.
Drôle d’époque, où l’on peut se retrouver un jour ou l’autre sans contraintes, sans programme précis, enfin seul; où l’on fait tout pour préserver un week-end de tout rendez-vous. C’est tellement rare de pouvoir se lever le matin en se disant que la journée sera une page blanche… Et quel plaisir de l’écrire! On court toujours après le temps, les amis à voir, les invitations chez les uns et les autres. Mais pouvoir être totalement libre pour se sentir bien, c’est le rêve de tout être humain. Chacun devrait posséder un potager pour semer des graines d’équilibre entre périodes chargées et pauses pour décompresser et se retrouver. Se ménager des moments privilégiés histoire de faire le point. Un dimanche ensoleillé, un bon magazine… c’est le bonheur!
Maurice Burnier, Saxon (VS)