Suisse: L’invocation qui dérange

Le socialiste zurichois Fabian Molina veut supprimer du préambule de la Constitution fédérale l’invocation «Au nom de Dieu Tout-Puissant!», selon lui contraire à la neutralité de l’Etat. Une idée qui suscite de l’opposition jusque dans les rangs de son parti.

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Politique: sur le départ
Parmi les 248 parlementaires fédéraux en fonction, certains ont vécu avec plus de calme les élections du 22 octobre (lire encadré): 37 d’entre eux ne sollicitaient pas de nouveau mandat. Dont l’écologiste Adèle Thorens et le libéral-radical Jacques Bourgeois.

L’UDC récupère ses sièges
C’était attendu: l’UDC progresse et les Verts faiblissent. L’élection du Conseil national – les choses restent ouvertes au Conseil des Etats – a confirmé le 22 octobre que leur propre situation économique inquiète davantage les Suisses que le climat en ce moment.

Des compromis, pas du bruit
Deux partis sont au sommet de l’échiquier politique, mais ils n’en sont pas au centre. L’UDC, qui a conforté sa position le 22 octobre et le PS, qui n’est plus menacé par le PLR, sont sereins. Et mécontents. Les socialistes promettent depuis le soir du scrutin de mener une politique d’opposition durant la prochaine législature, à grands coups de référendums et d’initiatives populaires. Une stratégie d’opposition tout en occupant deux sièges sur sept au sein du gouvernement. L’UDC, qui cherche à nous faire croire qu’elle ne parvient pas à se faire entendre à Berne, ne fait pas autre chose. Un constat s’impose: les deux plus grands partis sont aussi les plus bruyants.