Le songe de Böcklin

Avec L’île des morts, le peintre bâlois Arnold Böcklin (1827-1901) a signé une toile parmi les plus commentées et inspirantes de l’histoire de l’art. Un îlot de rocs et de cyprès devient le tombeau d’un symbolisme énigmatique. Une icône de la peinture pour un mystère inépuisable.

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Gianadda, à Martigny, et le Kunstmuseum, à Bâle, organisent chacun une exposition sur les fauves. Deux accrochages qui s’intéressent de près au mouvement flamboyant de Matisse, Derain, Vlaminck et compagnie. La Suisse est gâtée.

Les chemins de l’exil
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