Tibétains de Suisse face à la Chine

Cinq jours avant le 20e Congrès du Parti communiste chinois, l’Echo est allé à la rencontre des Tibétains de Suisse. Bien intégrée, cette communauté de 8000 personnes forcées à l’exil par le régime chinois lutte dans un certain désintérêt pour la liberté de son peuple.

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Monastère tibétain de Rikon
Cœur spirituel de la communauté tibétaine de Suisse depuis 1968, le monastère de Rikon, perché sur une colline boisée du canton de Zurich, abrite sept moines et un abbé. Visite avec l’ethnologue Philip Hepp qui gère l’aspect séculier de l’institut monastique.

Sous la botte de Pékin
«Quand nous parlons à nos proches au téléphone, il faut éviter certains mots: dalaï-lama, démocratie, droits de l’homme, Covid… Avoir des discussions profondes dans ces conditions est difficile. Alors on reste en surface. Avec le temps, une distance se crée et petit à petit on ne se parle plus»: prononcés par une réfugiée tibétaine en Suisse, ces mots témoignent des conséquences dramatiques de la répression des minorités en Chine.

Volonté de puissance
A quoi ressembleront les Jeux olympiques d’hiver à Pékin? Entre les restrictions sanitaires draconiennes, la surveillance généralisée et la volonté de fer du régime chinois de ne laisser place à aucun imprévu, il est difficile d’imaginer qu’une ferveur populaire scandera les exploits des athlètes même si les Suisses espèrent ramener quinze médailles, voire plus.