Ce lecteur évoque l’article intitulé «Le printemps est en déclin» publié dans l’Echo Magazine no 18 du 20 avril.
Le printemps est là, la fécondation a commencé. Pour la nature, on pense pollen et pistil bien que dans certaines plantes on ne sache pas où ils se trouvent. Certaines personnes sentent bien passer le pollen au printemps. Pour la majorité des animaux sauvages, c’est le moment des naissances, des mises bas. Pour les animaux domestiques, la volonté humaine entre en ligne de compte de même que pour les humains, en fonction de la condition physique. Pour la fécondation animale et humaine, on pense à sperme et utérus. Pour la race humaine, il y encore la fécondation du cœur, qui devrait être la première, et le «sperme» s’appelle le «bonjour» avec un regard vers la personne à qui on fait don de cette salutation. Si la réception se fait avec un cœur bien né, la fécondation est assurée, engendrant de la joie, et un feu est allumé.
Quand on rencontre de l’indifférence, il y a de la frustration; ce n’est pas une raison d’abandonner. Ceux qui croient à la valeur du bonjour ne se découragent pas: ils saluent les personnes connues et inconnues quelle que soit la couleur de leur peau. En général, les personnes âgées apprécient ce contact. Chacun connaît ce chant: «Ne laissons pas mourir la Terre, ne laissons pas mourir le feu». Celui qui a dit «Je suis venu apporter un feu sur la Terre» a promis qu’il serait avec nous tous les jours jusqu’à la fin du monde. Arrêtons de nous croiser dans la rue comme des momies ambulantes (pas tous). On se cache derrière ses omissions ou ses fonctions et l’humain en pâtit au risque de devenir un robot (intelligent) à la recherche d’une performance personnelle? Construisons des ponts!
Michel Bessard, Martigny (VS)