Jérôme Favre

L’église de Savièse a 500 ans

Le tuf des colonnes provient d’une carrière de la région aujourd’hui fermée.

L’église de Saint-Germain, un des villages saviésans, fête ses 500 ans ce week-end: l’édifice a été rebâti après sa destruction par les Savoyards qui n’ont laissé que son clocher. Enrichie au fil des siècles, l’église dit beaucoup de la vie locale.

Ne pas avoir peur des cauchemars

Le Cauchemar de Johann Heinrich Füssli (1781).

Se réveiller au milieu d’un rêve agité arrive de temps à autres à une large majorité des enfants comme des adultes. Lorsqu’ils sont réguliers ou récurrents, les cauchemars peuvent néanmoins représenter un réel problème. Mais il est possible de les combattre.

Qu’on nous donne l’ennui

Nos grands-parents n’avaient pas le temps de s’ennuyer. A bien y regarder, nous non plus. Certes, les évolutions sociales, les modifications législatives, la technique et la technologie se sont alliées pour nous octroyer davantage de temps libre. Mais plus de temps libre ne signifie pas plus de temps de liberté. Il n’y a qu’à regarder l’agenda des enfants qui semble toujours plus chargé, les cours, les répétitions et les entraînements succédant à l’école.

La leçon d’adieu de l’abbé Amherdt

François-Xavier Amherdt aura enseigné la théologie pastorale à l’Université de Fribourg durant seize ans.

L’Université de Fribourg a officiellement pris congé de François-Xavier Amherdt le 10 mai. A presque 66 ans, le professeur de théologie pastorale prend sa retraite académique. Il rejoindra la paroisse de Savièse, dans son diocèse d’origine, celui de Sion, en septembre.

Portrait de l’Echo: Lisa Voisard

Pour Lisa Voisard, l’illustration est un moyen de transmettre la joie que lui procure la beauté du monde.

Le dessin l’a accompagnée toute sa vie, il est aujourd’hui son métier. A 30 ans, Lisa Voisard est illustratrice indépendante et a gagné une certaine notoriété en publiant trois livres consacrés à la nature. Le succès ne monte pas à la tête de cette jeune femme en quête de calme.

La tristesse de l’habitude

Quand nous sommes-nous habitués à ces choses-là? A ces scandales que nous n’accueillons plus qu’avec un haussement d’épaules, comme un banal changement d’entraîneur au FC Sion? Sans doute est-ce leur répétition qui finit par les installer dans le décor au point qu’ils nous indiffèrent ou presque. «L’histoire est prise dans une boucle», chantait Noa Kirel pour Israël au concours Eurovision de la chanson le 13 mai. C’était la veille des 75 ans de la déclaration d’indépendance de son pays, et c’était peu après l’annonce d’un cessez-le-feu entre l’armée israélienne et des groupes armés palestiniens.

Une ambassade au Vatican

Ignazio Cassis et le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin se félicitent de l’ouverture de l’ambassade le 19 avril.

L’inauguration de l’ambassade de Suisse près le Saint-Siège le 19 avril n’est pas anodine pour l’Eglise évangélique réformée qui met en garde depuis deux ans contre un déséquilibre confessionnel: la Confédération ne doit pas oublier la deuxième communauté du pays.

Le couronnement vu de Liverpool

Le village de l’Eurovision était une des places officielles où voir le couronnement sur grand écran.

Le 6 mai, Charles III n’a pas suscité autant d’enthousiasme à Liverpool qu’à Londres. A 340 kilomètres de la capitale, la foule était clairsemée dans un espace appelé à être comble les jours suivants: le village de l’Eurovision.

Avant moi, le déluge!

Cela nous concerne assez peu et, si on est tout à fait sincère, cela concerne assez peu les Britanniques eux-mêmes. On pouvait bien couronner un roi un samedi de mai, c’était pour beaucoup un samedi comme un autre. Dans les rues de Liverpool, des sportifs faisaient leur jogging et des jeunes femmes enterraient leur vie de jeune fille. Force est d’ailleurs de reconnaître que, à l’issue de la cérémonie du 6 mai, rien n’avait changé: il faisait toujours bon sur les rives de la Mersey, il pleuvait toujours à Londres, l’Angleterre était toujours en crise et l’inflation était toujours insupportable pour bien des gens.

L’abbé qui fait chanter

Chantre de la Gruyère, l’abbé Bovet a aussi composé de la musique liturgique.

La commune de Sâles, en Gruyère, rend hommage à son plus célèbre enfant, Joseph Bovet (1879-1951), en lui consacrant un sentier didactique. Inauguré le 17 juin prochain, le projet veut réunir grands et petits autour de la vie et des chants de l’abbé musicien.