Cette année, le pape François relie le chemin de carême au parcours synodal, voyant en eux une montée exigeante à gravir dans l’écoute et la simplicité. Il livre un message de carême invitant à «une transfiguration personnelle et ecclésiale».

Réunis à Prague du 5 au 9 février, 200 délégués des Eglises nationales ont participé à l’étape continentale du synode lancé par le pape François. Près de 400 personnes s’y sont jointes à distance pour aborder tous les thèmes, sans tabou mais avec respect.

Une Eglise inclusive, à l’écoute et qui met en œuvre le partage du pouvoir et des responsabilités: telles sont les lignes de force du rapport synodal suisse. Publié le 15 août par la Conférence des évêques suisses, il sera intégré dans le document de travail de l’étape continentale, au printemps 2023.

A Fribourg, à Sion et à Bâle, la première phase du synode sur la synodalité révèle un même désir de dialogue: les fidèles souhaitent avant tout que leur parole soit entendue et que l’Eglise leur parle.

Le pape François a lancé une grande consultation qui court jusqu’en 2023. Un synode. Le mot signifie, selon ses racines grecques, «marcher ensemble». Parler de «démarche synodale» est donc un pléonasme.

Ils étaient une septantaine à échanger avec Sœur Nathalie Becquart, sous-secrétaire du synode des évêques, le 31 janvier à Sion par visioconférence, sur le thème «Laïcs et consacrés, comment faire avancer notre Eglise ensemble?». Chacun a pris conscience que le processus synodal est à vivre d’abord dans sa paroisse et ses lieux d’engagement.

Inauguré le 10 octobre, le synode sur la synodalité, une consultation qui s’étendra sur deux ans, veut donner la parole à tous les fidèles pour rendre l’Eglise plus accueillante et participative. Les diocèses romands ont démarré cette «marche ensemble».