Mariage pour tous: Le poids des mots
Les mots pèseront dans la campagne et la balance est défavorable aux adversaires du projet, suspectés ou accusés d’homophobie ou de conservatisme.
Les mots pèseront dans la campagne et la balance est défavorable aux adversaires du projet, suspectés ou accusés d’homophobie ou de conservatisme.
Des personnes homosexuelles partagent leur vécu et leur avis sur le «mariage pour tous», soumis au vote populaire le 26 septembre. Droit à l’égalité, préservation de la vie privée, désir d’enfanter: elles sont en faveur de la loi, qu’elles soient croyantes ou non, en partenariat ou non.
Les vert’libéraux ont proposé le «mariage pour tous» en 2013. Il a fallu cinq ans pour déterminer le moyen de le mettre en oeuvre et deux années de plus pour savoir quoi faire de la PMA.
Le «mariage pour tous» est source de controverses dans les Eglises, dont les fidèles ne partagent pas toujours les positions officielles. La Conférence des évêques suisses écrit ne pas pouvoir soutenir le projet en raison de ses conséquences éthiques liées à la PMA et aux droits de l’enfant. Prônant une adaptation du partenariat enregistré pour régler certains problèmes de naturalisation et de rentes, elle condamne la tendance à l’égalitarisme de la société.
Dire oui au «mariage pour tous» est-ce simplement demander une égalité pour les couples homosexuels? Ou changer un terme dans le Code civil a-t-il des conséquences anthropologiques? Entretien avec Thierry Collaud, professeur de théologie morale à l’Université de Fribourg.
En cette année de la famille voulue par le pape François, nous sommes appelés à nous prononcer pour ou contre le «mariage pour tous» le 26 septembre. Le sujet divise et surtout, il interpelle. Pourquoi utiliser l’expression «mariage pour tous» alors qu’on parle ici d’union civile et de loi? Pourquoi avoir ajouté la procréation médicalement assistée (PMA) au texte initial? Pourquoi parler du droit à l’enfant et non des droits de l’enfant?
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