Ukraine: une guerre des nerfs
«Washington ordonne le départ des familles de diplomates américains à Kiev», titre le quotidien Le Temps ce lundi. Pour le ministère américain des affaires étrangères, une invasion russe peut se produire à tout instant. Une crainte alimentée par les 100’000 soldats, les chars et l’artillerie massés à la frontière avec l’Ukraine. Mais Moscou assure ne pas avoir l’intention d’intervenir. Selon un porte-parole du Kremlin interviewé par Russia today, un scénario militaire serait une folie.

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Toutes les cartes
Fin 2021, l’Echo recevait une proposition de reportage intitulée «La guerre oubliée du Donbass». Le Donbass? Avant l’invasion de la Russie, le 24 février, qui aurait pu pointer sur une carte cette région de l’est de l’Ukraine désormais au cœur de l’attention? Les combats meurtrissent pourtant depuis sept longues années l’oblast à tendance russophile de Donetsk autoproclamé république en 2014 avec l’aide du Kremlin. A l’instar de Louhansk où se trouve Severodonetsk, ville actuellement pilonnée par les forces russes.

Interprètes: le poids des maux
Pour accueillir et accompagner les réfugiés ukrainiens, il a fallu trouver rapidement des personnes s’exprimant aussi bien dans leur langue qu’en français. Traduire certains récits est un exercice d’autant plus difficile que la charge émotionnelle est importante.

Neutraliser la guerre
Neutralité: en six semaines de guerre en Ukraine, le mot court sur les lèvres des diplomates. Dans les salons feutrés des chancelleries, on l’évoque comme la solution du moindre mal d’un conflit déjà lourd de nombreux maux. Ce nouveau statut, s’il était adopté par Kiev – un dénouement encore très hypothétique –, serait une porte de sortie permettant de contenir la furie de Vladimir Poutine.