L’abandon des aînés, une perte pour tous
La relation grand-parent-petit-enfant permet un enrichissement mutuel, évite la solitude et soulage les parents.
Le 25 juillet, l’Eglise a prié pour les grands-parents et les personnes âgées à l’invitation du pape François. Une initiative qui s’inscrit dans sa volonté d’aller aux périphéries et de ne laisser aucun «compagnon de route» à l’écart.
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Précarité. Briser la solitude
Manque d’argent, mobilité réduite, solitude: pour combattre les différents visages de la précarité chez les seniors, aggravée par la crise sanitaire, des associations s’activent. Exemples à Genève et à Sion, où certains bénéficiaires sont aussi bénévoles.
Nous serons tous vieux
«Vous êtes inscrit sur la liste? Vous avez rempli le formulaire?»: il arrive que ces questions, si elles sont assénées froidement et sans préliminaires lors des distributions alimentaires, brisent le cœur des plus démunis venus chercher de l’aide. Celui des aînés en particulier. «C’est terrible de voir ça», confiait une bénévole rencontrée dans le cadre de notre reportage sur la précarité des seniors. «Le contact et la gentillesse, quand on vit une situation pénible ou la solitude, sont aussi essentiels que la nourriture!»
