- Publié dans Edito
Libres de quoi?
Interdire de parler et donc de téléphoner dans les transports en commun. C’est ce que recommande désormais l’Académie française de médecine pour combattre la pandémie.
Interdire de parler et donc de téléphoner dans les transports en commun. C’est ce que recommande désormais l’Académie française de médecine pour combattre la pandémie.
«L’occasion de s’offrir un nouveau Galaxy puissant n’a jamais été aussi belle. Le nouveau Galaxy S20 FE 5G te propose toutes les fonctions que tu souhaites pour faire tout ce que tu aimes, et surtout aussi longtemps que tu veux.»
En à peine quelques mois, l’emprise du numérique sur nos vies a connu une accélération sans précédent. Tout y est passé: le travail, l’administration de nos petites affaires, la vie sociale (ou ce qu’il en reste), les études, les loisirs.
La crise sanitaire encourage les paiements sans contact, et certains craignent la disparition de l’argent liquide. Mais en Suisse, ce n’est pas pour tout de suite.
Alors qu’elle sera téléchargeable par chacun d’ici la fin du mois, l’application SwissCovid – qui doit permettre de retracer les chaînes de transmission des nouveaux cas de coronavirus – séduit de moins en moins de Suisses, montre un récent sondage. Est-ce dû au ralentissement de l’épidémie et au renouveau d’une certaine insouciance? Ou cette baisse d’enthousiasme traduit-elle une panne de confiance plus large?
A l’heure où tous les pays planchent sur une application de suivi du coronavirus et s’interrogent sur la manière de la rendre compatible avec le respect des libertés des citoyens, ils disposent d’un parfait contre-exemple. Début avril, la ville de Moscou a vivement recommandé une application de «monitoring social» aux malades de la Covid-19 pour les accompagner dans leur quarantaine. Un accompagnement plutôt serré: une fois installée sur le téléphone, l’application a accès non seulement à la géolocalisation de l’appareil, mais également à ses photos, aux messages, aux appels téléphoniques et aux contacts!