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L’internationale fiscale
Les Etats-Unis proposent d’introduire un taux d’imposition des entreprises minimal harmonisé à l’échelle planétaire. D’abord formulée dans le cadre du G20, l’idée a été soumise à 135 pays.
Les Etats-Unis proposent d’introduire un taux d’imposition des entreprises minimal harmonisé à l’échelle planétaire. D’abord formulée dans le cadre du G20, l’idée a été soumise à 135 pays.
Peut-être vous souvenez-vous du plaisir que vous aviez, dans votre enfance, à faire rouler sur le sol enneigé une boule de neige qui à chaque tour devenait de plus en plus grosse et difficile à manier.
Indépendants et entrepreneurs vivent une crise sans précédent depuis un an. L’Echo est allé à leur rencontre à Sion, Vevey et Genève. Sur le terrain, où les loyers impayés s’accumulent, les annonces de milliards d’aide et de démarches simplifiées ont peu d’effet.
Les représentants du patronat n’ont jamais permis à la Suisse d’avoir un oeil sur les comptes de leurs entreprises, rappelle Paul Dembinski, professeur à l’Université de Fribourg. Aveugles, les autorités n’arrivent pas à réagir dans l’urgence. Alors que le coronavirus tue l’économie à petit feu.
Après d’âpres négociations entre pays présentés comme «frugaux» (ou «radins») et d’autres qui seraient donc goinfres (ou généreux), si du moins on procède par antonymes, l’Union européenne a décidé le 21 juillet d’un plan de relance post-Covid de 750 milliards d’euros.
La crise sanitaire encourage les paiements sans contact, et certains craignent la disparition de l’argent liquide. Mais en Suisse, ce n’est pas pour tout de suite.
En quelques mois, un virus venu de Chine a mis le monde à genoux. Surnommé le virus de la mondialisation, il s’est répandu comme une traînée de poudre sur la planète, essentiellement à la faveur des voyages en avion et en bateau.
Bonne nouvelle: l’économie suisse redémarre en douceur. Mais le but est-il de revenir le plus vite possible au monde d’avant? Ce n’est pas l’avis de l’Appel du 4 mai, un collectif qui a remis lundi une pétition aux parlementaires à Berne. Ces citoyennes et citoyens «libres de tout parti et de toute organisation, vivant en Suisse romande» ne veulent pas laisser la droite économique seule à la barre des débats sur la reprise.
Nous entrons donc dans la première phase du déconfinement. Les magasins de jardinage ont rouvert. On peut à nouveau se faire couper les cheveux. Ou aller chez le dentiste. Il n’est pas certain que les Suisses soient devenus impatients de faire soigner leurs caries. Mais enfin, c’est un changement notable par rapport aux six dernières semaines. Qui s’en plaindra?
Les régions horlogères en appellent à leur esprit de résilience pour faire face au coronavirus et à ses retombées économiques. Avec l’espoir que la Chine achètera à nouveau bientôt des montres.