Le Valais votera le 27 novembre sur l’obligation pour les institutions sanitaires et sociales – dont les EMS – d’accepter l’aide au suicide dans leurs murs. Un acte qui peut être émotionnellement compliqué à gérer pour le personnel: «Tu ne peux pas t’habituer à la mort».

Il n’est pas rare que, lors de débats, des politiciens pressés de répondre brièvement rétorquent qu’il est des questions auxquelles on ne peut simplement répondre par oui ou par non. C’est pourtant le lot du peuple, et ce mois-ci des Valaisans en particulier, appelés à se prononcer sur les soins palliatifs et, comprise dans le même texte, l’aide au suicide dans les EMS.

Une vie à accompagner des personnes vulnérables lui a appris l’importance du regard, du sourire, de la confiance et de la joie. Croire en l’autre, poser sur lui un regard qui espère, oser la tendresse: pour Véronique Lang, là est l’essentiel de la relation, «fil rouge» de ses engagements. Et de son témoignage de foi.

Alors que la pandémie a touché beaucoup d’aînés, surtout dans les EMS, l’Académie pontificale pour la vie et le Dicastère pour le service du développement humain intégral ont publié le 9 février un texte invitant à favoriser leur maintien à domicile.

Son livre donne à entendre les désirs, les questions, les souffrances de celles et ceux qui vivent la grande vieillesse. Aumônier en EMS, Corinne Gossauer-Peroz écrit la soif relationnelle des résidents, exacerbée par la pandémie.

Depuis plus de trente ans, la Fondation Rive-Neuve offre des soins de fin de vie visant à soulager des personnes souffrant d’une maladie incurable. La COVID-19 a contraint l’hôpital à des adaptations, mais il poursuit un accompagnement où le patient reste maître de sa vie.