Effacer le C
Le parti démocrate-chrétien veut changer de nom. Ce n’est pas la première fois de sa longue histoire qui débuta quand ce courant politique se constitua comme force d’opposition aux tout-puissants radicaux du 19e siècle. C’est son droit, comme tout parti; on l’a vu avec la fusion radicale- libérale. Ce qui est aussi certain, c’est que cette conversion nominative n’est en rien anodine.

Déjà inscrit? Connectez-vous en haut à droite de la page ou en cliquant ici
Articles en relation

Ignazio Cassis: un an pour convaincre
Ignazio Cassis présidera bien le Conseil fédéral en 2022: il a été élu le 8 décembre avec 156 voix. Un score loin d’être bon, mais pas catastrophique non plus: la socialiste genevoise Micheline Calmy-Rey n’en avait récolté que 106 il y a onze ans.

Mario Draghi: un super réformateur
Alors que le pass sanitaire s’étend en Italie à tous les lieux de travail dès le 15 octobre, la péninsule transalpine présente de plus en plus le visage du renouveau: celui de Mario Draghi, président du Conseil des ministres depuis février. Auréolé d’une mirifique réputation d’économiste, «le sauveur de l’euro» en 2012 se positionne comme la figure de proue européenne de l’après-Angela Merkel. «Mario Draghi est le garant de l’euro», a d’ailleurs déclaré la Mutti lors de sa dernière visite officielle à Rome.

La démocratie chrétienne en crise après Merkel
L’Allemagne se prépare à vivre sans Angela Merkel: la chrétienne-démocrate quittera la Chancellerie fédérale après les élections du 26 septembre. En seize ans au pouvoir, elle a fait de l’Allemagne le leader incontesté de l’Europe, mais laisse derrière elle un parti affaibli.