Les chemins de l’exil
Ils ont tous deux connu le bagne. Le premier comme journaliste, le second comme forçat. Le grand reporter Albert Londres (1884-1932) et le petit caïd devenu écrivain Henri Charrière (1906-1973) – dit Papillon – ont dépeint comme personne l’exil forcé en Guyane française. Misère carcérale, évasions épiques, aventures maritimes de Cayenne aux côtes vénézuéliennes… Leurs récits clôturent notre série d’été consacrée aux îles.

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Série d’été: L’utopie est insulaire
Le rêve d’une société idéale remonte à Platon, mais c’est à la Renaissance qu’il prend son essor grâce à l’humaniste Thomas More. Fille des Lumières, puis de la pensée socialiste ou communiste du 19e siècle, enfin rejeton prolifique de la science-fiction, l’utopie a souvent pris pied sur une île. Ce n’est pas un hasard.

Parce que le coeur est voyageur
Gémir n’y est pas de mise, a chanté Jacques Brel au sujet des Marquises, cet archipel du bout du monde où il repose. Il a rejoint Gauguin dans le cimetière d’Atuona, sans vraiment le vouloir. Cet exil à l’abri de ses malheurs devait être provisoire, mais «l’avenir est au hasard», dit sa chanson.

Le songe de Böcklin
Avec L’île des morts, le peintre bâlois Arnold Böcklin (1827-1901) a signé une toile parmi les plus commentées et inspirantes de l’histoire de l’art. Un îlot de rocs et de cyprès devient le tombeau d’un symbolisme énigmatique. Une icône de la peinture pour un mystère inépuisable.