Et Dieu créa… Bardot Spécial
Danseuse, mannequin, actrice, chanteuse, muse, icône mondiale, défenderesse acharnée des animaux, Brigitte Bardot est toujours une des personnalités les plus aimées des Français. Danièle Thompson et son fils Christopher signent le biopic Bardot.
Phénomène culturel, icône de mode intemporelle, Brigitte Bardot (BB) est l’incarnation de la beauté sauvage, de l’insouciance et de la joie de vivre des années 1950 à 1970. Une véritable légende vivante partie à la retraite dans l’arrière-pays varois en 1973 à l’âge de 39 ans après avoir fait la une des magazines du monde entier et la joie des paparazzis pendant des années. «Bardot, c’est une héroïne, mais pas une sainte», précise toutefois Danièle Thompson, la réalisatrice – avec son fils Christopher – de la série en six épisodes intitulée sobrement Bardot. Si la fille de Gérard Oury avait rencontré l’actrice il y a très longtemps aux côtés de son père et de sa compagne Michèle Morgan, elle a dû faire un long travail de recherche sur BB et ses débuts avant d’écrire le scénario de la série. Bardot est donc le portrait d’une star, mais aussi celui d’une époque et de la condition féminine. Pour son fils Christopher, c’est une période révolue, celle d’une France aujourd’hui disparue.
Liberté et provocation
Femme libre et insouciante à une époque qui ne l’était pas, jeune fille ayant reçu une éducation très stricte, BB aimait les hommes et incarnait une certaine forme de liberté. Elle en a payé le prix fort. Adulée par les hommes tout en étant critiquée par la société, l’actrice à la célèbre robe en vichy rose et aux ballerines a provoqué une véritable révolution sexuelle. Dans cette série qui se focalise sur ses débuts, Brigitte Bardot est incarnée par Julia de Nunez, formée à l’Ecole Périmony à Paris. Même blondeur, même moue boudeuse, la jeune femme ressemble à si méprendre à la célèbre actrice. «On m’a toujours trouvé une ressemblance avec elle, raconte la jeune femme. Mais on n’a pas cherché à tomber dans l’imitation.» Pour interpréter Roger Vadim, la production a fait appel au jeune Victor Belmondo, le petit-fils de Bébel. Le casting est prestigieux.
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