Le rêve d’une retraite dorée

Trouver calme et volupté en bord de mer, c’est le souhait de certains Suisses au terme de leur vie professionnelle. S’expatrier pour vivre mieux avec sa rente n’est toutefois pas toujours aisé et un tel départ mérite d’être mûrement réfléchi et préparé.

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Une rente-pont inaccessible?
Censée aider les personnes âgées n’arrivant pas à retrouver un emploi à tenir jusqu’à la retraite sans griller les économies d’une vie de travail, la rente-pont fédérale a été introduite il y a 16 mois. Elle est pourtant très peu utilisée.

Une cathédrale intérieure
Le psychodrame qui se joue en France autour la réforme de la retraite, dont l’âge légal devrait passer de 62 à 64 ans, nous interroge sur l’idée que nous nous faisons du travail. Certes, même les plus passionnés par leur métier aspirent, un jour ou l’autre, à lever le pied. Mais bon nombre d’opposants à la réforme battant le pavé des villes françaises voient la retraite comme une délivrance après des décennies de dur labeur.

Une dignité à rendre
Il y a vingt ans, un professeur d’économie disait à ses étudiants du collège de Saint-Maurice redouter qu’on inscrive sur sa tombe l’épitaphe «Le travail fut sa vie». En rappelant l’origine latine du mot: tripalium, un instrument de torture. Au-delà de la plaisanterie, il y avait là une invitation à une vraie réflexion sur une activité qui structure notre existence: jeunes, nous nous formons en vue d’exercer un métier qui occupera ensuite 42 heures de nos semaines en attendant que ses fruits nous permettent de vivre sans plus nous y consacrer.